Lorsque
j’ai débuté ce travail, je ne savais vraiment pas quel type d’initiative
monter. Je savais que je prendrais un sujet qui m’intéresse, c’était entendu,
mais plus que ça, c’était l’incertitude. Devrais-je prendre un sujet dont on a
déjà beaucoup parlé ou un truc plus obscur? J’ai finalement opté pour un sujet
qui, même en recevant beaucoup d’attention, n’en recevrait jamais assez selon
moi : l’exercice.
Une
fois le sujet choisi, je me suis posé la question du médium : qu’est-ce
qui retiendrait le plus efficacement l’attention? J’ai pris la décision de
choisir le blogue, puisque c’est l’outil qui m’apparaissait le plus pertinent
pour écrire des textes à la fois informatif et possédant une touche
personnelle. Or, comment faire connaître ce blogue? Bien qu’il soit possible de
trouver des liens vers le blogue à partir d’un moteur de recherche, encore
faut-il pas mal de chance pour en arriver là lorsque le blogue démarre!
Pour
amener des visiteurs sur mon blogue, je n’avais dès lors d’autre choix que de
mettre sur pied des initiatives. Mon choix s’est porté sur une page Facebook,
un compte Twitter et des messages laissés sur des blogues portant sur le même
sujet. Les trois initiatives visaient à faire connaître mon blogue à deux
clientèles différentes. La première, c’était mes amis, que j’avais recrutés
grâce à ma page personnelle, tandis que la deuxième, c’était des gens qui
avaient pour intérêt l’exercice.
En
profitant de ma présence personnelle en ligne, j’ai mis en ligne sur mon compte
Facebook un statut à double objectif : dans un premier temps, enjoindre
mes amis à aimer la page Facebook de mon blogue et, dans un deuxième temps, visiter
mon blogue. Ma première stratégie fut donc de créer une page Facebook pour
pouvoir avertir mes lecteurs de la venue d’un nouvel article.
Quant
aux contacts, il me semblait un peu illusoire de contacter des gens de manière
directe dans le cadre d’un tel travail, car qui voudrait répondre à une fille
qui vient de partir un blogue pour un cours? Malheureusement, il est assez
difficile d’entrer en contact avec les créateurs d’un blogue connu en affirmant
vouloir créer des liens sans avoir nous-même un blogue assez populaire. J’ai
donc décidé d’y aller autrement et de tenter de faire connaître mon blogue en
écrivant des commentaires sur des sujets reliés comme ici et ici.
Ce fut ma deuxième stratégie. Ma troisième stratégie a consisté a créer un
compte Twitter. Pour cela, j’ai mis un lien vers mon blogue avec des mots-clés
qui a permis d’attirer l’attention des gens qui s’intéressent à l’exercice et à
faire en sorte qu’ils suivent mon compte Twitter à l’avenir et qu’ils
consultent mon blogue.
De
manière assez évidente, la plupart des visites sur mon blogue provenaient
d’Amérique du Nord. Compte tenu du fait que je savais pertinemment bien que mes
amis étaient mes principaux visiteurs, cela ne m’a pas étonné. Même chose pour
la troisième position qui revient aux visiteurs provenant du Japon, puisque j’avais
aussi transmis le message à mes amis là-bas. Cela dit, je ne m’attendais pas à
tant de visiteurs des États-Unis, mais cela me semble logique puisque mes
participations dans les commentaires de blogue se faisaient sur des sites
américains et que les mots-clés utilisés sur Twitter étaient en langue
anglaise. Je ne peux par contre pas trop expliquer le nombre de visites
provenant des autres pays, par exemple la Tunisie.
Au
niveau des points d’origine des visiteurs, le grand gagnant est Facebook.
Encore une fois, compte tenu du fait que j’avais profité de ma présence
personnelle pour attirer l’attention sur mon initiative, cela ne m’a pas
étonné. Les deux points d’origine suivants, qui sont le site du blogue
lui-même, me semble logique puisque cela voudrait dire que les gens qui sont
arrivés sur le site l’ont fait en entrant manuellement l’adresse. J’ai été
surprise de constater que la 4e position revenait à Diigo, car je ne
croyais pas que des étudiants du cours iraient visiter ce cours, mais c’est une
agréable surprise. Les tendances au niveau des statistiques du point d’origine
et du pays montrent donc principalement que la stratégie la plus effective pour
rejoindre de nouveaux lecteurs est celle que j’ai mise en place grâce à ma
présence personnelle et à ma page Facebook qui y était fortement liée. Il est
cependant difficile de dire quelle stratégie a été la plus efficace entre mes
commentaires sur des sites et mes statuts sur Twitter puisque les autres sites
d’origine après Facebook sont celles du site lui-même.
Comme
je l’ai mentionné auparavant, le principal facteur qui a pu nuire à la
visibilité de mon initiative est le fait que je venais de la débuter. La
crédibilité est un facteur important dans la popularité d’un blogue et, lorsqu’on
débute, on ne possède pas cette crédibilité. De plus, débuter veut dire être
inconnu, ne pas posséder d’identité virtuelle, ce qui rend plus difficile le
fait d’entrer en contact avec d’autres. Il est clair que, si j’avais déjà eu un
blogue connu, même avec un faible nombre de participants, il m’aurait été
beaucoup plus aisé de profiter de ce réseau et de la crédibilité que j’aurais eue
pour rendre mon initiative plus visible. Maintenant que je regarde en arrière,
je me rends compte aussi que le sujet que j’ai choisi était à double tranchant.
Il était à la fois un facteur qui a aidé et un facteur qui a nuit. Comme il s’agit
d’un sujet assez discuté, il y a beaucoup de gens qui tiennent des blogues ou
qui s’intéressent au sujet, donc il est facile de trouver un bon bassin de
contacts. Par contre, justement puisque c’est beaucoup discuté, beaucoup de
gens ne vont pas trop s’intéresser à une nouvelle initiative de plus sauf si
elle part avec un point de vue très original et particulier ce qui, malheureusement,
n’était pas mon cas. Je crois donc qu’un facteur qui aurait pu rendre mon
initiative plus visible aurait été de prendre un sujet rarement mis de l’avant.
Si j’avais à recommencer, je saurais maintenant encore mieux à quel point un facteur
est décisif dans le succès d’un blogue : la patience.
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